Analyse du boisé du parc du Mail (1932-1962)

1- Analyse du boisé du parc du Mail (1932-1962) 

Ce boisé est un minuscule vestige de l’ancienne forêt que les premiers colons conservaient au fond de leurs terres. Jadis, un affluent du ruisseau De Montigny traversait la zone. Il y avait donc dans ce secteur un milieu humide que l’on a remblayé en partie. C’est surement pour cette raison que l’on a conservé ce boisé : trop humide pour s’y construire. Naguère, on nommait ce secteur le Bois d’Anjou. De nos jours, ce toponyme est attribué à un grand boisé beaucoup plus au nord : le parc-nature du Bois-d’Anjou. Je sais, c’est mélangeant !
 

2- Analyse du boisé du parc du Mail (1932-1962) 

À force de visiter des boisés urbains, j’ai remarqué que le caryer cordiforme s’adapte très bien à l’urbanisation. Au contraire de l’érable à sucre qui disparait graduellement. Il est malheureusement remplacé par l’érable de Norvège… On y trouve aussi une belle colonie d’érable argenté, ainsi qu’une ormaie-frênaie. Bizarrement, il y a beaucoup de marronniers, peut-être des vestiges d’une ancienne plantation. Évidemment, le verglas du 5 avril 2023 a brisé plusieurs branches des arbres, ce qui m’a tristement aidé à l’identification.
 

5- Analyse du boisé du parc du Mail (1932-1962) 

D’après l’historien William Gaudry : « Le nom Anjou provient très probablement du projet domiciliaire Bois d’Anjou (rues Chénier, Curé-Clermont, du Mail, Yves-Prévost, etc.), amorcé en 1954 par Champlain Heights, une compagnie subsidiaire de Samuel Miller & Son (le même promoteur que le Village Champlain). Ernest Crépeault, maire fondateur d’Anjou, habitait le projet Bois d’Anjou, boulevard Yves-Prévost. »
 

Les maisons poussent dans les champs…
Extraits de « Vaste projet de construction domiciliaire à Ville d’Anjou. » 

Ma recherche dans les vieux journaux m’indique que c’est à partir de la terre agricole de Ulric Jodoin, entre autres, que le projet domiciliaire Bois d’Anjou a vu le jour. En 1956, la paroisse de Saint-Léonard de Port Maurice change de nom et de statut et devient la ville d'Anjou.
La population était alors de 8000 habitants. Les nouvelles maisons se vendaient environ 13 500 $ !
 

3- Analyse du boisé du parc du Mail (1932-1962) 


Des ruines persistent dans le boisé. Ce sont les restes enterrés d’une structure en demi-cercle : la base d’un projet de théâtre d’été qui ne fut jamais terminé. Ces ruines ont été accessibles pendant au moins une quinzaine d’années. Le très corrompu maire Ernest Crépeault rêvait qu’on y anime une émission pour enfants, le samedi matin… En créant cette structure, on a enterré un petit lac, un affluent du ruisseau De Montigny qui s’élargissait dans une dépression. Les fondations du théâtre ont été amorcées en 1961. En 1967, on semble niveler et enterrer en partie le projet.
 

4- Analyse du boisé du parc du Mail (1932-1962) 

Le boisé est excessivement sale, les citoyens du quartier ne semblent pas comprendre l’importance d’un tel ensemble de végétaux. On y trouve aussi beaucoup de déchets verts, donc une multitude d’espèces exotiques envahissantes y abonde, dont la petite pervenche. Une dame âgée m’a surveillé pendant toute ma visite : un bel exemple de la magnifique atmosphère qui règne à Anjou…
 


Publicado el abril 14, 2023 04:37 TARDE por renard_frak renard_frak

Observaciones

Fotos / Sonidos

Qué

Arce Plateado (Acer saccharinum)

Observ.

renard_frak

Fecha

Abril 12, 2023 a las 09:47 MAÑANA EDT

Descripción

Boisé du parc du Mail : dans les années 1940 à 1960, ce boisé était beaucoup plus grand, à voir ici http://bit.ly/43vmr5h . Ce boisé est un minuscule vestige de l’ancienne forêt que les premiers colons conservaient au fond de leurs terres. Aussi, un affluent du ruisseau De Montigny traversait jadis la zone. Il y avait donc dans ce secteur un milieu humide que l’on a remblayé en partie. C’est surement uniquement pour cette raison que l’on a conservé ce boisé : trop humide pour s’y construire. Naguère, on nommait ce secteur : le bois d’Anjou. De nos jours, ce toponyme est attribué à un grand boisé beaucoup plus au nord : le parc-nature du Bois-d’Anjou. Je sais, c’est mélangeant ! À force de visiter des boisés urbains, j’ai remarqué que le caryer cordiforme s’adapte très bien à l’urbanisation. Au contraire de l’érable à sucre qui disparait graduellement. Il est malheureusement remplacé par l’érable de Norvège… On y trouve aussi une belle colonie d’érable argenté, ainsi qu’une ormaie-frênaie. Bizarrement, il y a beaucoup de marronniers, peut-être des vestiges d’une ancienne plantation. Je n’ai sélectionné que ceux qui semblaient être les rejetons des possibles arbres plantés. Évidemment, le verglas de la semaine dernière a brisé plusieurs branches des arbres, ce qui m’a tristement aidé à l’identification.

Une forte odeur de moufette au centre du boisé m’a obligé à n’en faire que le tour. Le boisé est excessivement sale, les citoyens du quartier ne semblent pas comprendre l’importance d’un tel ensemble de végétaux. On y trouve aussi beaucoup de déchets verts, donc une multitude d’espèces exotiques envahissantes y abonde, dont la petite pervenche. Une dame âgée m’a surveillé pendant toute ma visite : un bel exemple de la magnifique atmosphère qui règne à Anjou…

Fotos / Sonidos

Qué

Olmo Americano (Ulmus americana)

Observ.

renard_frak

Fecha

Abril 12, 2023 a las 09:50 MAÑANA EDT

Descripción

Boisé du parc du Mail : dans les années 1940 à 1960, ce boisé était beaucoup plus grand, à voir ici http://bit.ly/43vmr5h . Ce boisé est un minuscule vestige de l’ancienne forêt que les premiers colons conservaient au fond de leurs terres. Aussi, un affluent du ruisseau De Montigny traversait jadis la zone. Il y avait donc dans ce secteur un milieu humide que l’on a remblayé en partie. C’est surement uniquement pour cette raison que l’on a conservé ce boisé : trop humide pour s’y construire. Naguère, on nommait ce secteur : le bois d’Anjou. De nos jours, ce toponyme est attribué à un grand boisé beaucoup plus au nord : le parc-nature du Bois-d’Anjou. Je sais, c’est mélangeant ! À force de visiter des boisés urbains, j’ai remarqué que le caryer cordiforme s’adapte très bien à l’urbanisation. Au contraire de l’érable à sucre qui disparait graduellement. Il est malheureusement remplacé par l’érable de Norvège… On y trouve aussi une belle colonie d’érable argenté, ainsi qu’une ormaie-frênaie. Bizarrement, il y a beaucoup de marronniers, peut-être des vestiges d’une ancienne plantation. Je n’ai sélectionné que ceux qui semblaient être les rejetons des possibles arbres plantés. Évidemment, le verglas de la semaine dernière a brisé plusieurs branches des arbres, ce qui m’a tristement aidé à l’identification.

Une forte odeur de moufette au centre du boisé m’a obligé à n’en faire que le tour. Le boisé est excessivement sale, les citoyens du quartier ne semblent pas comprendre l’importance d’un tel ensemble de végétaux. On y trouve aussi beaucoup de déchets verts, donc une multitude d’espèces exotiques envahissantes y abonde, dont la petite pervenche. Une dame âgée m’a surveillé pendant toute ma visite : un bel exemple de la magnifique atmosphère qui règne à Anjou…

Fotos / Sonidos

Qué

Fresno Americano (Fraxinus pennsylvanica)

Observ.

renard_frak

Fecha

Abril 12, 2023 a las 09:52 MAÑANA EDT

Descripción

Boisé du parc du Mail : dans les années 1940 à 1960, ce boisé était beaucoup plus grand, à voir ici http://bit.ly/43vmr5h . Ce boisé est un minuscule vestige de l’ancienne forêt que les premiers colons conservaient au fond de leurs terres. Aussi, un affluent du ruisseau De Montigny traversait jadis la zone. Il y avait donc dans ce secteur un milieu humide que l’on a remblayé en partie. C’est surement uniquement pour cette raison que l’on a conservé ce boisé : trop humide pour s’y construire. Naguère, on nommait ce secteur : le bois d’Anjou. De nos jours, ce toponyme est attribué à un grand boisé beaucoup plus au nord : le parc-nature du Bois-d’Anjou. Je sais, c’est mélangeant ! À force de visiter des boisés urbains, j’ai remarqué que le caryer cordiforme s’adapte très bien à l’urbanisation. Au contraire de l’érable à sucre qui disparait graduellement. Il est malheureusement remplacé par l’érable de Norvège… On y trouve aussi une belle colonie d’érable argenté, ainsi qu’une ormaie-frênaie. Bizarrement, il y a beaucoup de marronniers, peut-être des vestiges d’une ancienne plantation. Je n’ai sélectionné que ceux qui semblaient être les rejetons des possibles arbres plantés. Évidemment, le verglas de la semaine dernière a brisé plusieurs branches des arbres, ce qui m’a tristement aidé à l’identification.

Une forte odeur de moufette au centre du boisé m’a obligé à n’en faire que le tour. Le boisé est excessivement sale, les citoyens du quartier ne semblent pas comprendre l’importance d’un tel ensemble de végétaux. On y trouve aussi beaucoup de déchets verts, donc une multitude d’espèces exotiques envahissantes y abonde, dont la petite pervenche. Une dame âgée m’a surveillé pendant toute ma visite : un bel exemple de la magnifique atmosphère qui règne à Anjou…

Fotos / Sonidos

Qué

Castaño de Indias (Aesculus hippocastanum)

Observ.

renard_frak

Fecha

Abril 12, 2023 a las 09:53 MAÑANA EDT

Descripción

Boisé du parc du Mail : dans les années 1940 à 1960, ce boisé était beaucoup plus grand, à voir ici http://bit.ly/43vmr5h . Ce boisé est un minuscule vestige de l’ancienne forêt que les premiers colons conservaient au fond de leurs terres. Aussi, un affluent du ruisseau De Montigny traversait jadis la zone. Il y avait donc dans ce secteur un milieu humide que l’on a remblayé en partie. C’est surement uniquement pour cette raison que l’on a conservé ce boisé : trop humide pour s’y construire. Naguère, on nommait ce secteur : le bois d’Anjou. De nos jours, ce toponyme est attribué à un grand boisé beaucoup plus au nord : le parc-nature du Bois-d’Anjou. Je sais, c’est mélangeant ! À force de visiter des boisés urbains, j’ai remarqué que le caryer cordiforme s’adapte très bien à l’urbanisation. Au contraire de l’érable à sucre qui disparait graduellement. Il est malheureusement remplacé par l’érable de Norvège… On y trouve aussi une belle colonie d’érable argenté, ainsi qu’une ormaie-frênaie. Bizarrement, il y a beaucoup de marronniers, peut-être des vestiges d’une ancienne plantation. Je n’ai sélectionné que ceux qui semblaient être les rejetons des possibles arbres plantés. Évidemment, le verglas de la semaine dernière a brisé plusieurs branches des arbres, ce qui m’a tristement aidé à l’identification.

Une forte odeur de moufette au centre du boisé m’a obligé à n’en faire que le tour. Le boisé est excessivement sale, les citoyens du quartier ne semblent pas comprendre l’importance d’un tel ensemble de végétaux. On y trouve aussi beaucoup de déchets verts, donc une multitude d’espèces exotiques envahissantes y abonde, dont la petite pervenche. Une dame âgée m’a surveillé pendant toute ma visite : un bel exemple de la magnifique atmosphère qui règne à Anjou…

Fotos / Sonidos

Qué

Chopo Americano (Populus deltoides)

Observ.

renard_frak

Fecha

Abril 12, 2023 a las 10:06 MAÑANA EDT

Descripción

Boisé du parc du Mail : dans les années 1940 à 1960, ce boisé était beaucoup plus grand, à voir ici http://bit.ly/43vmr5h . Ce boisé est un minuscule vestige de l’ancienne forêt que les premiers colons conservaient au fond de leurs terres. Aussi, un affluent du ruisseau De Montigny traversait jadis la zone. Il y avait donc dans ce secteur un milieu humide que l’on a remblayé en partie. C’est surement uniquement pour cette raison que l’on a conservé ce boisé : trop humide pour s’y construire. Naguère, on nommait ce secteur : le bois d’Anjou. De nos jours, ce toponyme est attribué à un grand boisé beaucoup plus au nord : le parc-nature du Bois-d’Anjou. Je sais, c’est mélangeant ! À force de visiter des boisés urbains, j’ai remarqué que le caryer cordiforme s’adapte très bien à l’urbanisation. Au contraire de l’érable à sucre qui disparait graduellement. Il est malheureusement remplacé par l’érable de Norvège… On y trouve aussi une belle colonie d’érable argenté, ainsi qu’une ormaie-frênaie. Bizarrement, il y a beaucoup de marronniers, peut-être des vestiges d’une ancienne plantation. Je n’ai sélectionné que ceux qui semblaient être les rejetons des possibles arbres plantés. Évidemment, le verglas de la semaine dernière a brisé plusieurs branches des arbres, ce qui m’a tristement aidé à l’identification.

Une forte odeur de moufette au centre du boisé m’a obligé à n’en faire que le tour. Le boisé est excessivement sale, les citoyens du quartier ne semblent pas comprendre l’importance d’un tel ensemble de végétaux. On y trouve aussi beaucoup de déchets verts, donc une multitude d’espèces exotiques envahissantes y abonde, dont la petite pervenche. Une dame âgée m’a surveillé pendant toute ma visite : un bel exemple de la magnifique atmosphère qui règne à Anjou…

Fotos / Sonidos

Qué

Castaño de Indias (Aesculus hippocastanum)

Observ.

renard_frak

Fecha

Abril 12, 2023 a las 10:14 MAÑANA EDT

Descripción

Boisé du parc du Mail : dans les années 1940 à 1960, ce boisé était beaucoup plus grand, à voir ici http://bit.ly/43vmr5h . Ce boisé est un minuscule vestige de l’ancienne forêt que les premiers colons conservaient au fond de leurs terres. Aussi, un affluent du ruisseau De Montigny traversait jadis la zone. Il y avait donc dans ce secteur un milieu humide que l’on a remblayé en partie. C’est surement uniquement pour cette raison que l’on a conservé ce boisé : trop humide pour s’y construire. Naguère, on nommait ce secteur : le bois d’Anjou. De nos jours, ce toponyme est attribué à un grand boisé beaucoup plus au nord : le parc-nature du Bois-d’Anjou. Je sais, c’est mélangeant ! À force de visiter des boisés urbains, j’ai remarqué que le caryer cordiforme s’adapte très bien à l’urbanisation. Au contraire de l’érable à sucre qui disparait graduellement. Il est malheureusement remplacé par l’érable de Norvège… On y trouve aussi une belle colonie d’érable argenté, ainsi qu’une ormaie-frênaie. Bizarrement, il y a beaucoup de marronniers, peut-être des vestiges d’une ancienne plantation. Je n’ai sélectionné que ceux qui semblaient être les rejetons des possibles arbres plantés. Évidemment, le verglas de la semaine dernière a brisé plusieurs branches des arbres, ce qui m’a tristement aidé à l’identification.

Une forte odeur de moufette au centre du boisé m’a obligé à n’en faire que le tour. Le boisé est excessivement sale, les citoyens du quartier ne semblent pas comprendre l’importance d’un tel ensemble de végétaux. On y trouve aussi beaucoup de déchets verts, donc une multitude d’espèces exotiques envahissantes y abonde, dont la petite pervenche. Une dame âgée m’a surveillé pendant toute ma visite : un bel exemple de la magnifique atmosphère qui règne à Anjou…

Fotos / Sonidos

Qué

Tilo Americano (Tilia americana)

Observ.

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Abril 12, 2023 a las 10:17 MAÑANA EDT

Descripción

Boisé du parc du Mail : dans les années 1940 à 1960, ce boisé était beaucoup plus grand, à voir ici http://bit.ly/43vmr5h . Ce boisé est un minuscule vestige de l’ancienne forêt que les premiers colons conservaient au fond de leurs terres. Aussi, un affluent du ruisseau De Montigny traversait jadis la zone. Il y avait donc dans ce secteur un milieu humide que l’on a remblayé en partie. C’est surement uniquement pour cette raison que l’on a conservé ce boisé : trop humide pour s’y construire. Naguère, on nommait ce secteur : le bois d’Anjou. De nos jours, ce toponyme est attribué à un grand boisé beaucoup plus au nord : le parc-nature du Bois-d’Anjou. Je sais, c’est mélangeant ! À force de visiter des boisés urbains, j’ai remarqué que le caryer cordiforme s’adapte très bien à l’urbanisation. Au contraire de l’érable à sucre qui disparait graduellement. Il est malheureusement remplacé par l’érable de Norvège… On y trouve aussi une belle colonie d’érable argenté, ainsi qu’une ormaie-frênaie. Bizarrement, il y a beaucoup de marronniers, peut-être des vestiges d’une ancienne plantation. Je n’ai sélectionné que ceux qui semblaient être les rejetons des possibles arbres plantés. Évidemment, le verglas de la semaine dernière a brisé plusieurs branches des arbres, ce qui m’a tristement aidé à l’identification.

Une forte odeur de moufette au centre du boisé m’a obligé à n’en faire que le tour. Le boisé est excessivement sale, les citoyens du quartier ne semblent pas comprendre l’importance d’un tel ensemble de végétaux. On y trouve aussi beaucoup de déchets verts, donc une multitude d’espèces exotiques envahissantes y abonde, dont la petite pervenche. Une dame âgée m’a surveillé pendant toute ma visite : un bel exemple de la magnifique atmosphère qui règne à Anjou…

Fotos / Sonidos

Qué

Jicoria Amarga (Carya cordiformis)

Observ.

renard_frak

Fecha

Abril 12, 2023 a las 10:19 MAÑANA EDT

Descripción

Boisé du parc du Mail : dans les années 1940 à 1960, ce boisé était beaucoup plus grand, à voir ici http://bit.ly/43vmr5h . Ce boisé est un minuscule vestige de l’ancienne forêt que les premiers colons conservaient au fond de leurs terres. Aussi, un affluent du ruisseau De Montigny traversait jadis la zone. Il y avait donc dans ce secteur un milieu humide que l’on a remblayé en partie. C’est surement uniquement pour cette raison que l’on a conservé ce boisé : trop humide pour s’y construire. Naguère, on nommait ce secteur : le bois d’Anjou. De nos jours, ce toponyme est attribué à un grand boisé beaucoup plus au nord : le parc-nature du Bois-d’Anjou. Je sais, c’est mélangeant ! À force de visiter des boisés urbains, j’ai remarqué que le caryer cordiforme s’adapte très bien à l’urbanisation. Au contraire de l’érable à sucre qui disparait graduellement. Il est malheureusement remplacé par l’érable de Norvège… On y trouve aussi une belle colonie d’érable argenté, ainsi qu’une ormaie-frênaie. Bizarrement, il y a beaucoup de marronniers, peut-être des vestiges d’une ancienne plantation. Je n’ai sélectionné que ceux qui semblaient être les rejetons des possibles arbres plantés. Évidemment, le verglas de la semaine dernière a brisé plusieurs branches des arbres, ce qui m’a tristement aidé à l’identification.

Une forte odeur de moufette au centre du boisé m’a obligé à n’en faire que le tour. Le boisé est excessivement sale, les citoyens du quartier ne semblent pas comprendre l’importance d’un tel ensemble de végétaux. On y trouve aussi beaucoup de déchets verts, donc une multitude d’espèces exotiques envahissantes y abonde, dont la petite pervenche. Une dame âgée m’a surveillé pendant toute ma visite : un bel exemple de la magnifique atmosphère qui règne à Anjou…

Fotos / Sonidos

Observ.

renard_frak

Fecha

Abril 12, 2023 a las 10:22 MAÑANA EDT

Descripción

Boisé du parc du Mail : dans les années 1940 à 1960, ce boisé était beaucoup plus grand, à voir ici http://bit.ly/43vmr5h . Ce boisé est un minuscule vestige de l’ancienne forêt que les premiers colons conservaient au fond de leurs terres. Aussi, un affluent du ruisseau De Montigny traversait jadis la zone. Il y avait donc dans ce secteur un milieu humide que l’on a remblayé en partie. C’est surement uniquement pour cette raison que l’on a conservé ce boisé : trop humide pour s’y construire. Naguère, on nommait ce secteur : le bois d’Anjou. De nos jours, ce toponyme est attribué à un grand boisé beaucoup plus au nord : le parc-nature du Bois-d’Anjou. Je sais, c’est mélangeant ! À force de visiter des boisés urbains, j’ai remarqué que le caryer cordiforme s’adapte très bien à l’urbanisation. Au contraire de l’érable à sucre qui disparait graduellement. Il est malheureusement remplacé par l’érable de Norvège… On y trouve aussi une belle colonie d’érable argenté, ainsi qu’une ormaie-frênaie. Bizarrement, il y a beaucoup de marronniers, peut-être des vestiges d’une ancienne plantation. Je n’ai sélectionné que ceux qui semblaient être les rejetons des possibles arbres plantés. Évidemment, le verglas de la semaine dernière a brisé plusieurs branches des arbres, ce qui m’a tristement aidé à l’identification.

Une forte odeur de moufette au centre du boisé m’a obligé à n’en faire que le tour. Le boisé est excessivement sale, les citoyens du quartier ne semblent pas comprendre l’importance d’un tel ensemble de végétaux. On y trouve aussi beaucoup de déchets verts, donc une multitude d’espèces exotiques envahissantes y abonde, dont la petite pervenche. Une dame âgée m’a surveillé pendant toute ma visite : un bel exemple de la magnifique atmosphère qui règne à Anjou…

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