Archivos de diario de abril 2023

05 de abril de 2023

Je m’intéresse à l’histoire… Mais mon leitmotiv n’est pas la nostalgie.

1- Je m’intéresse à l’histoire… Mais mon leitmotiv n’est pas la nostalgie. 

Je m’intéresse à l’histoire… Mais mon leitmotiv n’est pas la nostalgie. J’essaie de comprendre comment nous sommes devenus une société qui gaspille les matières premières. Dès l’après-guerre, on a vendu le concept que la liberté passait par le transport individuel. En parallèle, dès les années 1960, commence le déclin du transport ferroviaire, autant pour les marchandises que le peuple. De forts lobbyistes exercent un grand pouvoir de changement en Amérique, on passe du tramway à l’autobus, du train au camion… On s’est donc mis à vendre beaucoup plus de pétrole, d’huile et de produits dérivés, tels les pneus. Money, money ! Les modes aidant, « Born to be wild », ça se passe à dos de moto « je n’reconnais plus personne en Harley-Davidson ». La société rurale devient individualiste. Faut que ça aille vite, vers nulle part ! Tout ça, ce n’était qu’un système de vente, qui fonctionne encore très bien ! Malheureusement…
 

2- Je m’intéresse à l’histoire… Mais mon leitmotiv n’est pas la nostalgie. 

On se retrouve donc en 1972 sur la rue Beaubien à Montréal. On a trois « postes d’essence » côte à côte ! C’est ce que l’on disait à l’époque. D’ouest en est, de gauche à droite, on a Sunoco, Fina et Supertest ! Les autos de l’époque consommaient énormément d’essence ! Oui, le gaz n’était vraiment pas cher, mais on n’allait pas loin avec un plein. Je l’sais ! Le Monaco 1968 de l’illustration était à moi ! On construisait de belles grosses voitures plus ou moins fiables qui rouillaient rapidement. Ces postes d’essence étaient souvent de p’tit garage où l’on arnaquait gaiement la ménagère. Je me souviens que l’on se moquait des p’tites autos : « Si tu t’fais rentrer d’dans par un gros truck ! Ta’ ! Volkswagen-frappe-une-van ! Hahahahahahaha ! ». Être économe et responsable, c’était pour les vieux. Le ca$h rentrait à grosses pelletées, l’économie roulait toué ! Mais pour aller où, au fait ?
 

3- Je m’intéresse à l’histoire… Mais mon leitmotiv n’est pas la nostalgie. 

Nulle part. Qu’est-ce que le système capitaliste a amené outre une joie passagère ? Énormément de problèmes environnementaux. On agissait sans penser. Nous sommes toujours des poules pas de tête qui laissons le vivant se détruire sans réelle opposition. Oui, il y a des groupes, des gens pour s’opposer à la destruction qu’impose le capitalisme. Mais la très grande majorité est complètement brainwashée par ce que répètent les grands médias depuis l’après-guerre : l’économie, le ca$h avant tout ! « Ça va créer des jobs ! », « Faut ben se loger, y’a pus de place en ville, pis ça chauffe en malade ! », « Arrêtez d’vous plaindre ! Allez dans l’bois, ça va vous passer ! »… Ces gens-là sont inatteignables, je n’ai jamais réussi à les conscientiser. Et ça ne se passera pas sur Facebook, avec des commentaires sous une publication. L’être humain change, mais très très très lentement. C’est en dizaine d’années que j’ai commencé à comprendre le monde dans lequel je vis. De débile naïf, je suis passé à vieux militant chialeux. Bravo ! Clap clap clap ! 

Il n’y a pas de conspiration. Tout est là devant nous. Nous nous sommes toujours fait manipuler, la plèbe, et ce depuis au minimum l’Antiquité. Il n’y a pas d’agenda caché, il n’y a pas de sociétés secrètes. Tout est au grand jour. « Donne au peuple du pain et des jeux, il ne se révoltera pas. ». Pis même lorsqu’il se révolte, il se fait avoir… La Révolution française est devenue une expansion militaire… 

Est-ce que j’ai des solutions ? Non. Ah si ! Arrêtez de donner de l’importance aux grands médias. Arrêtez de croire que le bonheur passe par l’argent ou un statut social. Que justement, un statut social, ça ne s’achète pas. J’ai cru moi aussi qu’avoir telle ou telle patente (des gros chars), ça allait me donner l’air « cool », ça allait sauver mon égo qui gisait par terre, là… Parce que je n’avais pas confiance en moi, parce que ma job c’était d’la m*rde, parce que ma blonde me faisait souffrir. Au moins, au volant de ma grosse caisse, je ne verrai plus ma procrastination, j’irai vite vers nulle part pour oublier ma stupidité ! Je me suis fait total avoir par l’American Dream ! Total ! Malgré ma musique de f*cké, malgré mes tatoos, malgré mes vidéos de mongoles… Je suis un produit. D’ailleurs, il m’est encore très réconfortant de regarder, le soir, des films de super héros hollywoodiens complément débile, avec un ARCHI GROS message à peine caché dans le scénario. J’ai été élevé là dedans, c’est réconfortant, c’est l’Amérique, c’est même logique ! Je l’sais que c’est débile, mais je regarde pareil en boucle des débilités ! Ça fait du bien, on ne se casse pas la nénette ! 

On en est là, on le sait pertinemment : ce que l’on vit est malsain. Mais on est pogné d’dans, c’est comme ça ! Pis en vieillissant, on se retrouve même à défendre ceux que l’on détestait tout jeune ! On aime nos chaînes ! On s’y est fait, pourquoi changer, on arrive vers la fin, non ? 

Ce message s’adresse à ceux qui ne me liront pas. Ils sont présentement sur TikTok à écrire sous une de mes vidéos où je chiale encore que l’on a coupé un arbre : « Pourquoi tu chiales ? Y’en a pu de nature en ville ! Tout est gris ! Tout est sale ! Va-t’en vivre dans l’bois pis arrête de chialer ! ». Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais même le bois dans l’bois a de moins en mois de bois… Mon environnement à moi, c’est Montréal. Je suis à côté de tout, mon temps de transport est limité, j’ai accès à des infrastructures de mobilité écoresponsable. Pis la nature existe en ville ! Vous le savez, je vous en parle depuis maintenant 10 ans ! 

Bon, je suis encore à pogner les nerfs. Ça ne sert à rien, je l’ai écrit. Ce message s’adresse à ceux qui ne me liront pas. De toute façon, ces gens-là sont inaccessibles… Vraiment ? Avez-vous des solutions, vous qui me lisez ? Comment rénover le grand tout ? Comment faire comprendre à la majorité que nous avons tout faux ? Comment se faire comprendre à soi-même que l’important, c’est sa propre évolution : la compréhension de ses peurs, le pouvoir du pardon et l’acceptation que l’on est ici sur terre pour changer. Mais frak, de quoi tu parles ? Tu veux te partir une secte ? 

Source : 
BAnQ, Utilisation du sol, Montréal, à l'échelle 1:1 200, 1969-1972 (feuilles 235-32 et 236-32).
 

4- Je m’intéresse à l’histoire… Mais mon leitmotiv n’est pas la nostalgie. 

En fait, dans le même secteur, c’était cinq postes d’essence et quatre épiceries qu’il y avait ! Est-ce que ce que l’on nommait « épiceries » dans les années 1970 sont les ancêtres de nos dépanneurs ?
Publicado el abril 5, 2023 05:20 TARDE por renard_frak renard_frak | 3 comentarios | Deja un comentario

14 de abril de 2023

Analyse du boisé du parc du Mail (1932-1962)

1- Analyse du boisé du parc du Mail (1932-1962) 

Ce boisé est un minuscule vestige de l’ancienne forêt que les premiers colons conservaient au fond de leurs terres. Jadis, un affluent du ruisseau De Montigny traversait la zone. Il y avait donc dans ce secteur un milieu humide que l’on a remblayé en partie. C’est surement pour cette raison que l’on a conservé ce boisé : trop humide pour s’y construire. Naguère, on nommait ce secteur le Bois d’Anjou. De nos jours, ce toponyme est attribué à un grand boisé beaucoup plus au nord : le parc-nature du Bois-d’Anjou. Je sais, c’est mélangeant !
 

2- Analyse du boisé du parc du Mail (1932-1962) 

À force de visiter des boisés urbains, j’ai remarqué que le caryer cordiforme s’adapte très bien à l’urbanisation. Au contraire de l’érable à sucre qui disparait graduellement. Il est malheureusement remplacé par l’érable de Norvège… On y trouve aussi une belle colonie d’érable argenté, ainsi qu’une ormaie-frênaie. Bizarrement, il y a beaucoup de marronniers, peut-être des vestiges d’une ancienne plantation. Évidemment, le verglas du 5 avril 2023 a brisé plusieurs branches des arbres, ce qui m’a tristement aidé à l’identification.
 

5- Analyse du boisé du parc du Mail (1932-1962) 

D’après l’historien William Gaudry : « Le nom Anjou provient très probablement du projet domiciliaire Bois d’Anjou (rues Chénier, Curé-Clermont, du Mail, Yves-Prévost, etc.), amorcé en 1954 par Champlain Heights, une compagnie subsidiaire de Samuel Miller & Son (le même promoteur que le Village Champlain). Ernest Crépeault, maire fondateur d’Anjou, habitait le projet Bois d’Anjou, boulevard Yves-Prévost. »
 

Les maisons poussent dans les champs…
Extraits de « Vaste projet de construction domiciliaire à Ville d’Anjou. » 

Ma recherche dans les vieux journaux m’indique que c’est à partir de la terre agricole de Ulric Jodoin, entre autres, que le projet domiciliaire Bois d’Anjou a vu le jour. En 1956, la paroisse de Saint-Léonard de Port Maurice change de nom et de statut et devient la ville d'Anjou.
La population était alors de 8000 habitants. Les nouvelles maisons se vendaient environ 13 500 $ !
 

3- Analyse du boisé du parc du Mail (1932-1962) 


Des ruines persistent dans le boisé. Ce sont les restes enterrés d’une structure en demi-cercle : la base d’un projet de théâtre d’été qui ne fut jamais terminé. Ces ruines ont été accessibles pendant au moins une quinzaine d’années. Le très corrompu maire Ernest Crépeault rêvait qu’on y anime une émission pour enfants, le samedi matin… En créant cette structure, on a enterré un petit lac, un affluent du ruisseau De Montigny qui s’élargissait dans une dépression. Les fondations du théâtre ont été amorcées en 1961. En 1967, on semble niveler et enterrer en partie le projet.
 

4- Analyse du boisé du parc du Mail (1932-1962) 

Le boisé est excessivement sale, les citoyens du quartier ne semblent pas comprendre l’importance d’un tel ensemble de végétaux. On y trouve aussi beaucoup de déchets verts, donc une multitude d’espèces exotiques envahissantes y abonde, dont la petite pervenche. Une dame âgée m’a surveillé pendant toute ma visite : un bel exemple de la magnifique atmosphère qui règne à Anjou…
 


Publicado el abril 14, 2023 04:37 TARDE por renard_frak renard_frak | 9 observaciones | 0 comentarios | Deja un comentario

18 de abril de 2023

Le saviez-vous ? Ce sont les chasseurs et pêcheurs ...

Le saviez-vous ? Ce sont les chasseurs et pêcheurs qui ont eu le plus grand poids médiatique pour décrier la destruction du vivant, dans les années 1960-1970, surtout dans la région montréalaise. Ils ont vu leurs territoires de chasse et de pêche détruits, ainsi que leurs proies décimées par l’étalement urbain et les autoroutes.

Ici, ce n’est pas un exemple complet, extrait de son contexte, désolé (La Presse, 13 novembre 1975). Je cherche surtout des groupes ou des citoyens qui se seraient opposés à la construction de l’autoroute 40, qui a détruit de magnifiques forêts sur l’île de Montréal. Je ne trouve pas grand-chose…

1- Le saviez-vous ?

Bien sûr, je vais trouver des groupes dont l’inquiétude légitime était la destruction de la trame urbaine de certains quartiers et de l’impact néfaste sur la vie des citoyens. C’est un sujet que je laisse à d’autres. On relègue que trop souvent la destruction du vivant (flore et faune) au second plan, et même au dernier plan. Homo sapiens s’inquiète de l’avenir d’Homo sapiens, pour le reste : « On verra ben ! ».

Est-ce ça existait une conscience « écologiste » dans les années 1960 ? C’est l’époque des très gros chantiers, partout ! Autoroutes par-ci, autoroutes par-là… Surtout, on construit aux endroits faciles, qui demandent le moins d’expropriation. Les anciens petits chemins de campagne au fond des terres agricoles se transforment en énorme autoroute ou en boulevard titanesque… On passe souvent de deux voies (très serrées) à six voies, plus les dessertes ! C’est le cas du boulevard Henri-Bourassa, qui est à la jonction entre les terres des paroisses de Rivière-des-Prairies et de Longue-Pointe (pour le secteur du Bout-de-l’Île). Idem pour l’autoroute 40 qui est à la limite des terres de la côte Saint-Léonard et de la côte Saint-François, et plus loin à la limite des terres des paroisses de Rivière-des-Prairies et de Pointe-aux-Trembles (toujours pour le secteur du Bout-de-l’Île).

2- Autoroutes par-ci, autoroutes par-là…

C’est que les premiers colons conservaient presque toujours une partie boisée dans le « fond » de leurs terres. Que ces boisés formaient une forêt morcelée jusqu’en dans les années 1940. C’est exactement là que l’on a pioché dans les années 1960. C’est exactement dans ces très vieux boisés que l’on a fait passer l’autoroute 40 et le boulevard Henri-Bourassa. Pis de mal en pis, on a laissé se construire l’industrie pétrochimique…

Tout ça pour dire que pour une deuxième année, moi et @tiarelle , nous allons poursuivre l’inventaire des vestiges de la forêt de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles. C’est que le territoire est vraiment exceptionnel, et je pèse mes mots. Juste ce week-end, Tiarelle a trouvé plusieurs plantes à statut précaires ou menacées, ainsi que la couleuvre brune ! Même si plusieurs de ces boisés mal situés, trop près de l’autoroute, sont zonés « conservation » au Shéma d’aménagement, les véritables propriétaires sont souvent le ministère des Transports et Hydro-Québec. Qui est responsable du respect du zonage, de l’entretien, de la protection ? Nous cherchons ! Mais il semble que l’on soit dans un flou juridique.

3- Comme mentionné, je ne trouve pas grand-chose.
Comme mentionné, je ne trouve pas grand-chose. Est-ce ça existait une conscience « écologiste » dans les années 1960 ? Ici un exemple de 1990…

Beaucoup trop de déchets jonchent ces boisés exceptionnels. Les abords des boisés dans les bretelles d’autoroute sont maquillés de sacs de vidanges. La responsabilité est à qui ? Qui va jeter ses vidanges là ? Mais bonyenne, dans quel monde vivons-nous ? On a tellement peu de respect envers nous-mêmes, qu’on se laisse aller à faire n’importe quoi, n’importe où. Je ne vous parle même pas des campements, des partys et des aires de feux illégaux. Tout ça sur une flore rare, menacée ou en voie de l’être.

On est tellement déconnecté de la nature, on ne sait même pas reconnaitre ce qui est vraiment important, ce qui se doit à tout prix d’être conservé. On parle, parle, jase, jase de « verdissement » à la limite du greenwashing ! La priorité, c’est la CONSERVATION ! Et de la bonne façon !

4- Ce petit livret numérique

Ce petit livret numérique est une parfaite introduction pour comprendre l’importance des vestiges de la forêt de Pointe-aux-Trembles : https://bit.ly/3F3dcgZ

Publicado el abril 18, 2023 06:16 TARDE por renard_frak renard_frak | 0 comentarios | Deja un comentario

Vestiges de la cabane des Poirier, parc Thomas-Chapais

Publicado el abril 18, 2023 08:23 TARDE por renard_frak renard_frak | 0 comentarios | Deja un comentario

20 de abril de 2023

Des nouveautés de 1869 à la super carte ! Hihi !


Boisé du parc Maisonneuve (1869) 

Le parc Maisonneuve est un très vieux boisé qui apparait sur une carte de Sitwell et Jervois de 1869. Il était au fond des terres des côtes Saint-François et Saint-Martin. Les agriculteurs avaient l’habitude de conserver un boisé au trait-carré de leurs terres, pour les sucres, la construction et le chauffage. Évidemment, ce boisé a été fortement dégradé au fil des siècles.
 

Le Bois-des-Pères et le parc Maisonneuve sont de très vieux boisés qui apparaissent sur une carte de Sitwell et Jervois de 1869 

La construction du golf dans les années 1920 a pratiquement détruit toute la vieille flore, pour être remplacée par des plantations d’espèces introduites. Malgré cela, dans les racoins du parc, surtout autour de la vallée de l’ancien ruisseau Morgan (où la tonte est impossible), il perdure de la flore qui n’a pas été plantée. Un très vieux charme de Caroline est là pour le prouver, une espèce qui n’a pas du tout été plantée dans le golf. On trouve aussi des cerisiers tardifs dans les pentes, des arbres qui ne semblent pas faire partie de l’aménagement paysager. J’irais même jusqu’à dire que plusieurs vieux chênes rouges et à gros fruits du parc sont des reliquats du vieux boisé, mais il m’est impossible de le prouver. Aussi, on trouve de manière éparse, dans les pentes et les boisés du parc des colonies d’érythrones d’Amérique, d’hydrophylles de Virginie et de trilles. Bien sûr, une nouvelle flore a colonisé le parc depuis l’abandon du golf au début des années 1970, dont le peuplier deltoïde. 




Donc, je crois d’après cette analyse que la flore que je vous présente ici est tout à fait spontanée. Que la manière dont cette flore occupe le territoire est tout à fait naturelle. 

Source :
Sitwell et Jervois (1869). Contoured plan of Montreal and its environs, Quebec, triangulated in 1865 and surveyed in 1868-9 (Sheet I, Plan X et XV).  


Mont-de-La-Salle (1925)



« Dans le jardin des lilas, au pied d’un buisson, bien peu de visiteurs remarquent cet amas de pierres grises. Il s’agit des ruines d’un bâtiment du Mont-de-La-Salle, institution d’enseignement des frères des Écoles chrétiennes, construit de 1885 à 1887 et découvert en 2000 lors de fouilles. Ironie du sort, Conrad Kirouac y étudie pendant deux ans au tournant du siècle. Conrad deviendra plus tard le frère Marie-Victorin et fondera le Jardin botanique en 1931. Les frères quittent le Mont-de-La-Salle en 1917 et le bâtiment est la proie des flammes en 1925, puis détruit. » Source : Bienvenue au Jardin géologique









Puisqu’aucune photo aérienne n’existe pour ce secteur avant 1925, j’ai fait la concordance entre cette photo aérienne de 1930 et cette photo aérienne oblique d’environ 1925. La forme des bâtiments me vient d’un plan de Pinsoneault de 1917. Ce plan n’était pas à l’échelle et la future rue Sherbrooke était dessinée beaucoup trop au nord. Tout ça pour dire qu’il y a une marge d’erreur dans le positionnement de ces bâtiments.









Les photos des ruines d’un des bâtiments de ferme sont de Patrick Boisclair, merci !




Boisé d’Hochelaga (1869)


Eh oui ! D’après Sitwell et Jervois, il y avait un énorme boisé au nord du village d’Hochelaga en 1869 ! S’il reste des vestiges de cette portion de forêt, c’est peut-être au Jardin botanique qu’il faut chercher. J’ai de forts doutes que la vieille flore y ait subsisté, mais sait-on jamais ? Je n’ai jamais cherché dans ce secteur…









D’après les vieux herbiers, dans ce secteur dans les années 1900-1910, on pouvait trouver du trille rouge, de la dryoptère intermédiaire et une belle variété d’aubépines (Crataegus punctata, Crataegus ferentaria et Crataegus ferentaria). Source : GBIF.



Voilà ! Je vous laisse découvrir tout ça ! N’hésitez pas à me contacter si vous avez des renseignements sur la flore ancienne de ce secteur ! Merci !



Source : Sitwell et Jervois (1869). Contoured plan of Montreal and its environs, Quebec, triangulated in 1865 and surveyed in 1868-9 (Sheet I, Plan XV et Sheet III, Plan III). 

Publicado el abril 20, 2023 12:20 MAÑANA por renard_frak renard_frak | 5 observaciones | 0 comentarios | Deja un comentario

24 de abril de 2023

Croyez-vous qu’il persiste des vestiges du boisé de la ferme Logan au parc La Fontaine ?

Croyez-vous qu’il persiste des vestiges du boisé de la ferme Logan au parc La Fontaine ? À voir ici : https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1-Qux_fdjwao8-Tvp2lrOD7RWdOb19rct&fbclid=IwAR0UdKcMFkCBiVWhtxhXWhUF3ih5b1f1VlMlbRisO3BYRTojjfmXW78lnQ8&ll=45.52782618932036%2C-73.56617277669903&z=17

Sources :
Sitwell et Jervois (1869). Contoured plan of Montreal and its environs, Quebec, triangulated in 1865 and surveyed in 1868-9 (Sheet III, Plan VII). https://recherche-collection-search.bac-lac.gc.ca/fra/accueil/notice?app=fonandcol&IdNumber=5789263&q=sitwell&fbclid=IwAR3JGZ0GwU_Wf7nP5C8ZpWSRD7T4Rf-jTFwOkh02nv1g4vQsqkTHww1t-e8

Mahaut, Valérie (2016). Recensement cartographique des anciens cours d’eau de l’île de Montréal et tracé des creux et des crêtes (C3, C4, D3 et D4). Université de Montréal https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/handle/1866/16311

Latour, Roger (2014, 8 août). Arbre remarquable au parc La Fontaine. Site Flora Urbana, Blogger https://floraurbana.blogspot.com/2014/08/arbre-remarquable-au-parc-la-fontaine.html

Publicado el abril 24, 2023 10:50 MAÑANA por renard_frak renard_frak | 0 comentarios | Deja un comentario